0,50 gramme par litre de sang c'est 2 verres !
Quelle que soit la boisson alcoolisée, “un verre” représente à peu près la même quantité d’alcool.
25 cl de bière à 5°, 12,5 cl de vin de 10° à 12°, 3 cl d’alcool distillé à 40°, contiennent à peu près 10 grammes d’alcool pur.
Taux d’alcoolémie de 0,20 g à 0,25 g en moyenne.
Chaque verre fait monter le taux d’alcoolémie de 0,20 g à 0,25 g en moyenne.
Ces chiffres peuvent être augmentés chez certains sujets plus minces, chez les femmes et chez les personnes âgées; chaque verre peut représenter ici un taux d’alcoolémie de 0,30 g.
Fêtes, vacances, dîners de famille, déjeuners de travail, pots entre amis… bien souvent l’accumulation de telles occasions fait que l’alcoolisation a lieu au quotidien tandis que le consommateur s’estime “dans la norme”, alors que peuvent être considéré comme consommation modérée et responsable:
- Chez l’homme : 3 verres d’alcool par jour* maximum;
- Chez la femme : 2 verres d’alcool par jour* maximum;
Toute consommation régulière, même “modérée”, augmente la tolérance du produit et peut conduire chez les personnes susceptibles de développer une dépendance à des problèmes d’addiction.
Un jour de consommation zéro au moins par semaine est recommandé.
Le taux d'alcoolémie
Le taux d’alcool dans le sang s’appelle alcoolémie, il est mesuré soit par alcootest ou par prélèvement sanguin et s’exprime en grammes d’alcool pur par litre de sang.
Après l’absorption d’une boisson alcoolique, l’alcoolémie atteint son maximum en une 1/2 heure si l’ingestion d’alcool est faite à jeun, en 3/4 d’heure à 1 heure si elle est faite au cours d’un repas. Le temps d’élimination est fonction de la quantité d’alcool ingérée. Il est de 4 à 5 heures, environ, pour une alcoolémie de 0,6 g/l, soit une élimination à raison de 0,15 g/l par heure. Cette élimination est sujette à de fortes variations individuelles.
Contrairement aux idées reçues, ni le froid, ni l’effort physique ni le café mènent à une baisse du taux d’alcoolémie. Le travailleur manuel n’élimine pas plus vite l’alcool que le travailleur de bureau.
Si la boisson alcoolisée est prise au cours du repas, l’alcoolémie est freinée, les aliments gras ou sucrés retardant la montée de l’alcoolémie, mais ils ne la diminuent pas.